GRAND CHENE – Le promoteur poursuivi a tenté d’étouffer l’affaire – la Ville grande absente au procès

Lundi 11 septembre au tribunal de Créteil, nous avons fait capoter le « plaidé coupable » du promoteur du Grand Chêne de Saint-Maur, procédure qui lui aurait permis de s’en tirer sans débat, sans public, sans publicité. Une manière d’étouffer l’affaire de l’architecte fantôme, Jean-Claude RICHARD, architecte à Etréchy, dont le promoteur a utilisé la signature frauduleusement.

Si le procureur a rejeté la procédure de plaidé coupable, c’est grâce à notre mobilisation sur place (merci aux présents-es !) à la publicité qui a été faite sur ce dossier, au nombre de parties civiles que nous avons sollicitées, et aussi à cause du promoteur qui a refusé de reconnaitre certains faux permis.

Nous avons réclamé un débat, vues les questions que nous avions déjà soulevées.

Le promoteur est donc renvoyé en correctionnelle en audience publique : cela permet la réouverture du dossier et l’intervention des parties civiles.

Arrivée au Tribunal, avec son avocat, de J. Dos Santos (à gauche),
promoteur de la SCCV Arborescence 70, poursuivi pour des faux en écriture dans plusieurs Permis de Construire à Saint- Maur des Fossés, dont celui du Grand Chêne de Saint Maur

Objectif atteint pour nous, pour la transparence de la justice et l’obtention de la vérité !

MAIS nous avons été très étonnés de constater que la Mairie de Saint-Maur n’était ni présente, ni représentée à l’audience.

Pire, la Mairie n’a donc pas demandé de dommages et intérêts dans ce procès, pas même 1 euro symbolique en réparation du préjudice d’image subi par la Ville. 

Quand Sylvain Berrios, le Maire de Saint-Maur se défend en disant que la Ville n’a rien à se reprocher, qu’il n’a pas à porter plainte car son signalement au procureur suffit, il oublie que des Saint-Mauriens sont victimes de ce promoteur : il se doit de les défendre. Il oublie que plusieurs bâtiments sont construits et habités alors que les permis ont été annulés…

Saint-Maur a été copieusement ridiculisée par cette affaire qui a jeté l’opprobre sur son service d’urbanisme abusé par un promoteur dans 17 permis de construire !
Les employés municipaux seront ravis d’apprendre que leur Maire ne demande rien en réparation pour ce préjudice.
M. Berrios devra un jour s’expliquer sur cette inaction envers un promoteur habitué du béton à Saint Maur et sûr de son impunité locale.

Par son absence, la Mairie balaye aussi de la main toute atteinte à l’environnement et au Grand Chêne alors que les associations de protection de la nature considèrent, elles, le préjudice déjà causé sur l’arbre et sa parcelle : elles se sont bien constituées parties civiles et entendent demander réparation.

Après une enquête préliminaire rapidement menée (trop ?) conduisant à la barre un seul mis en cause, il va nous falloir préparer le procès public.

La presse en parle : Le Parisien avec notre banderole en honneur des signataires de la pétition et de tous nos soutiens associatifs, c’est vous !

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