Manifestation du 17 juin, merci à vous pour votre soutien

Nous étions rassemblés vendredi 17 juin pour protester contre un projet immobilier qui mettra en péril le Chêne de Saint Maur, un arbre des plus remarquables d’Île-de-France


A l’appel de notre collectif, rejoints par les associations ARBRES, la LPO, France Nature Environnement Paris et Val de Marne, Nature et Société, nous nous sommes retrouvés au 70 avenue du Général Leclerc à Saint Maur pour dénoncer un projet immobilier qui menace le Vieux Chêne de Saint Maur. Ce projet, dont le permis de construire a été établi sur la base de fausse déclaration détruira forcément les racines et les branches de cet « arbre remarquable », inscrit comme tel au PLU de la Ville.

Après la pétition initiée par François Winicki en 2020 et un rassemblement d’élus et de citoyens en février 2021, il fallait continuer l’action. Notre association a déposé un recours au Tribunal Administratif le 27 mars 2022 pour contester la décision du Maire de ne pas annuler le Permis de Construire.

Environ 80 personnes se sont retrouvées sur place, dans la rue qui s’est appelée Avenue du Grand Chêne pendant longtemps.

Georges Feterman, Président de A.R.B.R.E.S a pris la parole pour rappeler qu’un tel arbre a surtout besoin de liberté et qu’on le laisse tranquille pour continuer sa longue vie.

« Si le projet se concrétise, comme de nombreux experts l’ont dit, il mourra d’ici quelques années.  Le pire c’est que le promoteur, SCCV Arborescence, s’en sert comme plus-value pour vendre les appartements de ce programme immobilier »

G. Feterman  a ensuite dénoncé l’attitude de la Mairie qui s’est servie d’un de ses livres, en en détournant le propos, pour justifier le fait qu’on pouvait construire à côté d’un vieil arbre.

Philippe Dumée était également présent pour l’Association Nature et Sociétés.

Denis Laurent a pris le temps d’expliquer aux personnes présentes en quoi, le permis de construire a été déposé sur des bases mensongères. Grâce à quelques dessins à la craie sur la route, chacun a pu se rendre compte de la taille de l’arbre, de la circonférence de ses branches, de plus de 24 mètres (et non pas 18 mètres comme le promoteur le prétend), et de sons système racinaire. Les entrées de parking, les noues (fossés drainants), les travaux, le terrassement vont irrémédiablement détruire ses racines et ses branches.

Le temps de partager un verre de l’amitié, nous avons rebaptisé l’avenue le temps de la manifestation en l’honneur de cet arbre majestueux, né au temps de Molière, qui mérite plus que la spéculation immobilière :

«Avenue du Grand-Chêne, planté sous Henri IV et condamné sous Sylvain Berrios»

Saint Maur s’est appelée Vivant Sur Marne à la révolution, dommage que le nom de la ville soit associé à la destruction de la nature aujourd’hui.

Droits réservés - Crédit Antoine Vergez

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