Des idées pour ces espaces naturels de Champigny, et vous, vous voulez quoi sur vos territoires ?

Voici des propositions que nous faisons pour envisager l’avenir les espaces naturels en friche : mais ce sont surtout les habitants qui doivent se lever et faire leurs propositions.

Sachez qu’on peut créer des emplois dignes, pérennes, qui offrent un espoir aux jeunes pour un avenir près de la nature, des bois et de la terre. On peut offrir à des jeunes sans formation, d’autres perspectives de métiers que ceux qu’on nous promet dans nos quartiers, par exemple, de vendeurs dans des centres commerciaux, de manutentionnaires, de livreurs de repas à domicile, ou l’interim sans fin…

  • Revoir le projet en annulant la Déclaration d’Utilité Publique du projet Altival, en justice, car nos demandes de modifier le tracé n’ont pas été entendues, ni par la Ville de Champigny (aucune réponse) ni par le Conseil Départemental du Val de Marne (réponse avec les infos qu’on trouve sur internet)
  • Redessiner les lignes du bus du quartier, en créant des voies propres sur les voiries existantes, sans voitures, pour garantir aux habitants des temps de transports acceptables.
  • abandonner le projet de ZAC Champigny Est et toute nouvelle construction sur les emprises de la VDO
  • nettoyer les parcelles de tous les détritus que la Mairie et les bailleurs sociaux ont laissé s’entasser au pied des résidences, dans les jardins, les chemins, près des zones d’activités
  • matérialiser les rares chemins existants dans les parties boisées, les nettoyer des déchets.
Platelages en bois, sur pilotis. Photo : www.marcanterra.fr
  • Protéger les abords des ces chemins par des « ganivelles » qui permettent aux petits mammifères de circuler, sans nuire à la biodiversité, ni à l’écoulement de l’eau mais empêche le piétinnement des arbustes, plantes
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  • dans les parties les plus dégagées, proposer des projets d’agriculture urbaine, des jeux pour enfants.
  • réserver les abords de la VDO pour d’autres circulations, comme les vélos, piétons, services techniques, entretien
  • Créer des emplois, avec de l’agriculture urbaine, qui produit et vend en local, pour les cantines de la ville, et/ou les habitants. Par exemple : L’EARL «les jardins du coteau» est une exploitation agricole du pays Voironnais, située à Saint Cassien, :

    Superficie : 4 ha dont 3ha cultivés, c’est à peu près la surface de la friche derrière le mc do de Chennevieres ou des jardins de l’ancien bidonville.
    • 2 associés + 2 équivalents Temps Plein, ce qui représente 4 familles qui vivent de leur travail à la ferme.
    • Activité de maraichage bio.
    • Cela permet de fournir 200 familles en légumes.
    • Culture en plein champ et sous 7 serres tunnel de 50m de long.
    • 400 poules pondeuses
      L’ex VDO, c’est 3 à 4 fois cette surface au total. Mais on doit conserver des espaces plus sauvages, pour la promenade, des arbres fruitiers, ou d’autres idées ?
      Le film « Douce France » présente Florent Sebban, agriculteur bio Sapousse dans l’Essonne. Il raconte son travail ; l’intérêt des jeunes acteurs du film montre que son métier peut aussi faire rêver, et envisager l’avenir à des jeunes enfermés dans leurs quartiers
Florent SEBBAN, dans le Film Douce France – https://www.facebook.com/doucefrancelefilm/
  • Créer des emplois : autour de l’agronomie, dans la recherche sur des variétés de plantes et arbustes qui résisteront aux climats de plus en plus chauds, qui permettent de respecter la biodiversité, d’enrichir le patrimoine des essences d’arbres, de plantes, pour accueillir oiseaux et insectes.