Chanson au son de l’accordéon, poésie, témoignages et interventions des associations DEJAENAT, ARBRES et GNSA, 100 personnes se sont rassemblées ce samedi 7 décembre 2024.
La Préfecture n’a pas répondu à notre recours gracieux contestant le Permis de Construire qu’elle a validé malgré les poursuites judiciaires engagées en correctionnelle à l’encontre de son promoteur. Pourtant, notre recours démontre par de multiples aspects le non-respect de la réglementation d’urbanisme.
D’après un article du Parisien du 8 decembre 2024, nous savons dorénavant que la Préfecture, après s’être déplacée sur place demanderait la modification du permis pour tenir compte de nouvelles mesures. Lesquelles ?
Nous basant sur la propre note de la Préfecture – DRAAF de 2022 – qui indique un périmètre impératif de protection de 20m autour du tronc correspondant à la hauteur du Grand Chêne, aucune construction ne peut se faire dans toute la largeur de la parcelle, et aucun engin lourd ne peut la traverser.
En effet, comme le dit cette note : « Une distance de respect depuis le tronc, au moins égale à la hauteur de l’arbre (20m), devrait être respectée, c’est-à-dire non tassée et non terrassée ». Aucune promotion immobilière ne peut donc respecter les modalités de protection d’un arbre remarquable définies dans la réglementation d’urbanisme, le PLUI. Dejaenat déposera un recours contentieux pour annulation du PC.
Nous voulons un projet qui protège notre patrimoine commun, historique, social, environnemental, un projet de réhabilitation du bâtiment existant en fond de parcelle. Plutôt que de s’obstiner à mettre en danger le fruit de plusieurs siècles, la population peut coconstruire un projet pédagogique autour du Grand Chêne.
Et Dejaenat préconise la mise en œuvre d’autres outils pour développer le logement social à Saint-Maur, pas au détriment d’un monument de la nature, unique.
Dejaenat a demandé une entrevue au Préfet pour lui faire part de ses contributions et des informations relatives à la bienveillance dont le promoteur semble bénéficier.
Au fait, pourquoi la ville de St-Maur n’a pas mis en cause ce nouveau PC qui densifie la parcelle et met en danger le Grand Chêne ? Comme l’indique l’article du Parisien cité plus haut, la Mairie estime que la Préfecture a été conduite à «instruire et à délivrer un permis de construire deux fois plus dense que le projet initial»
Pourquoi cette inaction de la Mairie ?