Nous avons eu la confirmation par la Préfecture du retrait du Permis de Construire obtenu en juillet 2024 par Joaquim Dos Santos, le même promoteur qui est poursuivi pour faux dans l’affaire du premier Permis déjà annulé en 2022. Nous n’avons toujours pas de document officiel – nous l’aurons bien un jour – mais la Préfecture l’a confirmé au Journal Le Parisien, par un message très court dans les mêmes termes qu’avec nous. Le permis est annulé à cause d’irrégularités. Des arguments détaillés dans nos recours ont été entendus.
Suite à l’interview que nous avons donnée au Parisien, un article est paru la semaine dernière. Article ici :
Réjouissons-nous ! Même si la partie n’est pas définitivement gagnée : le promoteur peut faire appel de l’annulation et/ou il peut déposer un 3ème PC.
Tant que la Préfecture – qui délivre les PC sur Saint-Maur-des-Fossés ne prend pas en compte l’impossibilité de construire tout projet quel qu’il soit sur cette parcelle, nous pouvons rester inquiets.
Tant que la Ville de Saint Maur des Fossés ne reprend pas notre idée de faire de cette parcelle un lieu convivial, pédagogique et d’éducation à l’environnement en proposant un projet mobilisateur pour la population, nous pouvons rester inquiets.
C’est la Municipalité qui peut trouver le compromis avec le promoteur pour acquérir la parcelle et en faire un projet participatif.
RAPPEL : Un premier permis avait été accordé en 2021 par le Maire de l’époque Sylvain Berrios, à la SCCV Arborescence 70 de Joaquim Dos Santos : il comportait déjà des erreurs manifestes et des fraudes relevées par la Préfecture en 2021. Sylvain Berrios avait déjà refusé de retirer le Permis malgré la demande gracieuse de la Préfecture dans un courrier du 17 mai 2021 Cette mansuétude, cette bienveillance de la part de Sylvain Berrios et de Pierre-Michel Delecroix, Maire de Saint Maur, et à l’époque Adjoint à l’urbanisme, posent question…
Alors que la Préfète avait refusé cet abattage, le nouveau Préfet l’accorde… Lire l’Arrêté ci-dessous. Le Conseil Départemental a refait une demande et elle a été acceptée. Nous en avons demandé copie pour savoir ce qui a fait changé d’avis le Préfet. Au passage, ce dernier commet l’erreur, comme le Maire de Champigny, Laurent Jeanne, ses élus, et d’autres de considérer Altival comme une ligne de bus alors que ce sont des voies pour des bus alentours, si un jour elles y passent.
Maitre Louis COFFLARD, avocat de l’Association Dejaenat, a déposé un recours contentieux devant le Tribunal Administratif de Melun contre la Préfecture du Val de Marne :
Nous attaquons le Permis de Construire accordé au promoteur Joaquim DOS SANTOS, gérant de la SCCV Arborescence 70, pour le projet de construction sur la parcelle du Grand Chêne de Saint Maur (94)
Les associations France Nature Environnement 94, le GNSA et A.R.B.R.E.S se joindront à nous avec des « interventions volontaires », qui seront adressées au Tribunal par leurs soins.
Lors du Conseil Municipal du 11 décembre 2024, dans cette vidéo (à 30 secondes et aussi à 5 minutes 16) Le Maire Laurent Jeanne annonce que le TVM Est est enterré en réponse aux questions de Chrysis Caporal, élue EELV de l’opposition, groupe Champigny Ecologique et Solidaire
Dans un article du Parisien du 29 novembre 2024, sur le projet Altival https://shorturl.at/yeCTJ la journaliste, L.Parny a bien fait de préciser que ce n’est pas un bus en soi, mais des voies pour bus, nous y reviendrons plus bas.
Pour Laurent Jeanne, le TVM-est enterré – Donc, ALTIVAL n’ira pas à Noisy le Grand : Pour avoir étudié le dossier de manière précise depuis 2019, les voies Altival ne devaient pas rejoindre Noisy le Grand Mont d’Est directement, mais se « raccrocher » au tracé des voies du TVM-Est, à partir du passage sous l’A4 à Bry sur Marne le long du boulevard Méliès là où la Préfète a refusé qu’on abatte des arbres.
Nous avions déjà appris par la Préfecture de Seine Saint Denis que la DUP du TVM Est n’avait pas été prorogée en juillet 2024, signant la fin d’un projet moribond. En s’arrêtant à Bry, les voies Altival ne feront donc plus 5 km, mais seulement 3 km…
ET ALTIVAL N’IRA DONC JAMAIS JUSQU’A NOISY LE GRAND LE MONT D’EST – CQFD Le 21 octobre dernier, nous avons écrit au Président du Conseil Départemental de la Seine Saint Denis (et à d’autres instances, comme le Premier Ministre, la Région, le CD94, IDF Mobilités) pour lui demander son avis sur le fait que son Département va financer des voies de bus, qui ne vont pas desservir son département, ni aucun habitant de la Seine Saint Denis. Notre courrier se serait perdu ?
ALTIVAL NE DESSERVIRA PAS CHENNEVIERES ! Pour l’instant, ce qu’on appelle « Chennevières » est tout juste la limite des communes Champigny/Chennevières à l’endroit où se situera la première station, au McDo, près du Lidl. A cet endroit, on n’est pas vraiment à Chennevières, et bien loin du reste de cette commune. Les Cannavérois vont être surpris de découvrir que les voies Altival ne viennent pas jusqu’à eux contrairement à ce qu’on pourrait imaginer en écoutant les élus du département et en lisant cet article.
Et Altival n’ira jamais dans le vieux Chennevières puisque le tracé repartira vers Ormesson par la RD4 si un jour cela se fait. L’enquête publique d’Altival portait uniquement sur le tracé Chennevières-Noisy Le Grand comme il l’est écrit dans le rapport d’enquête de 2019
Sur le coût du projet Altival – 211 millions pour 3km ! Dans la même vidéo, Laurent Jeanne annonce que le TVM-Est devait coûter 80 millions d’euros, pour environ 9km de voies, pas toutes en site propre d’ailleurs. Pour Altival, on annonce plus de 211 millions d’euros de budget, soit 70 millions d’euros du km et cela ne comprend pas le coût de l’exploitation ni les bus. Même les expropriations éventuelles ou les ouvrages d’art ne justifient pas de telles dépenses…
Personne ne semble s’émouvoir d’une telle dépense gigantesque, qui représente 5 à 8 fois le prix d’un kilomètre d’autoroute (estimé à 8 Millions d’euros le Km), un des projets de bitume les plus coûteux en France à ce jour (source : La Déroute des Routes)
ALTIVAL N’EST PAS UNE LIGNE DE BUS – https://shorturl.at/cZQAM Et cerise sur le gâteau, pire que tout, Laurent Jeanne, et d’autres élus que j’ai interrogés, comme Yann Viguié, élu aux mobilités, à la sortie du même CM, sont persuadés que Altival est une ligne de bus ! Ils ne sont pas les seuls, on en croise même dans l’opposition. Ecoutez la dernière minute du CM, vous verrez que Laurent Jeanne ne connait pas le dossier. C’est effarant. Il est possible qu’au CD94 non plus, on ne maitrise pas ce dossier, récupéré par la nouvelle majorité. L’ancienne majorité avait évoqué le projet Altival au tout début il y a 15 ans, comme un « bus à haut niveau de service », ce qu’Altival n’est jamais devenu au final. Ce « bus » semble être resté dans les mémoires.
ALTIVAL, UNE VOIE POUR ZERO BUS
Comme l’a dit Laurent Jeanne, sur les futures lignes de bus pour Altival et les modifications de tracés, « tout est à l’étude ». En 5 ans, il ne s’est rien passé. Nous avons écrit à IDFM et à la Région en octobre 2024, pour demander l’avancement de ces études sur les futures lignes de bus qui vont rallier la future gare V-B-C et qui pourraient emprunter les voies Altival. Aucune réponse…
NOTRE AVIS Le CD94 essaie de « vendre » un projet qui a pour objectif de construire un nouveau boulevard dans les dernières friches de Champigny dans le seul but d’urbaniser un peu plus ces quartiers défavorisés. Mais pour faire passer la pilule, on nous « vend »‘ des transports en commun qui n’existeront pas.
Avec les habitants, nous continuons à nous mobiliser pour des transports en commun qui desserviront les quartiers QPV du Bois L’Abbé, les Mordacs, le Plateau, ce que ne font pas les voies Altival. Nous continuons à refuser de construire une nouvelle route dans des friches, à refuser qu’on imperméabilise des zones d’infiltration d’eau pour les nappes phréatiques. Nous voulons que ces quartiers restent habitables, alors qu’ils sont déjà des ilots de chaleur de grandes surfaces, fortement impactés par les canicules.
L’Ex. VDO reste le dernier poumon un peu vert à sauver pour sauver des vies. Y porter atteinte est criminel.
Moins de voitures, plus de bus et de circulations actives, plus d’arbres, plus d’espaces végétalisés, nous nous battons pour ça. Cela sera sûrement l’enjeu des futures municipales en 2026, nous mettrons les candidats au pied du mur
Et comme le son dans la vidéo était mauvais, voici la version texte des questions que Mme Caporal nous a transmises :
« Un article du Parisien du 28 novembre 2024 évoque le projet Altival, des voies pour bus qui vont être créées dans l’ex VDO depuis Chennevières, via Champigny, Villiers, et Bry. A l’époque de l’enquête publique en 2016, tout était au conditionnel et à l’état de projets pour expliquer comment des bus allaient emprunter ces voies. A ce jour, depuis 9 ans, aucune communication n’a été faite sur les lignes qui circuleront sur ces voies, ni par le CD94, ni par IDF Mobilités ni par la Ville de Champigny.
1- Quelles sont les lignes de bus existantes dont les tracés vont être modifiés pour emprunter ces voies ? 2- Quelles nouvelles lignes vont-elles être créées ? Altival n’étant pas une ligne en soi, mais le nom donné aux voies en site propre. 3- Quelles lignes de bus partiront ou passeront par Coeuilly ou le Bois l’Abbé pour desservir la Gare de métro Bry-Villiers-Champigny ? 4- Si des lignes voient leur tracé changer, quelles solutions de remplacement seront proposées pour les arrêts qui ne seront plus desservis ? 5- les voies Altival doivent se raccorder aux voies du TVM-Est à Bry sur Marne pour rejoindre Noisy le Grand Mont d’Est. Or, le TVM Est n’a plus de déclaration d’utilité publique depuis juillet 2024 et semble définitivement enterré. Comment peut-on encore présenter Altival comme devant aller de Chennevières à Noisy, alors que ces voies s’arrêteront à Bry Sur Marne ? 6- le budget prévu pour Altival dépasse les 210 millions d’euros pour 4,7 km de voiries, voire même 3 km si on s’arrête à Bry au lieu de Noisy, soit 70 millions d’euros le km. C’est 8 fois le prix d’un km d’autoroute. Cela ne comprend pas les bus et leur exploitation. Comment expliquer un tel budget pharaonique ?
Le 7 décembre2024, rassemblement devant la parcelle du Grand Chêne de Saint-Maur-les Fossés à l’ appel du Collectif pour la défense des jardins et espaces naturels du Val de Marne pour protester contre une nouvelle construction près de cet arbre multicentenaire. @Photo Rémi Gruber
Chanson au son de l’accordéon, poésie, témoignages et interventions des associations DEJAENAT, ARBRES et GNSA, 100 personnes se sont rassemblées ce samedi 7 décembre 2024.
La Préfecture n’a pas répondu à notre recours gracieux contestant le Permis de Construire qu’elle a validé malgré les poursuites judiciaires engagées en correctionnelle à l’encontre de son promoteur. Pourtant, notre recours démontre par de multiples aspects le non-respect de la réglementation d’urbanisme.
D’après un article du Parisien du 8 decembre 2024, nous savons dorénavant que la Préfecture, après s’être déplacée sur place demanderait la modification du permis pour tenir compte de nouvelles mesures. Lesquelles ?
Nous basant sur la propre note de la Préfecture – DRAAF de 2022 – qui indique un périmètre impératif de protection de 20m autour du tronc correspondant à la hauteur du Grand Chêne, aucune construction ne peut se faire dans toute la largeur de la parcelle, et aucun engin lourd ne peut la traverser.
En effet, comme le dit cette note : « Une distance de respect depuis le tronc, au moins égale à la hauteur de l’arbre (20m), devrait être respectée, c’est-à-dire non tassée et non terrassée ». Aucune promotion immobilière ne peut donc respecter les modalités de protection d’un arbre remarquable définies dans la réglementation d’urbanisme, le PLUI. Dejaenat déposera un recours contentieux pour annulation du PC.
Nous voulons un projet qui protège notre patrimoine commun, historique, social, environnemental, un projet de réhabilitation du bâtiment existant en fond de parcelle. Plutôt que de s’obstiner à mettre en danger le fruit de plusieurs siècles, la population peut coconstruire un projet pédagogique autour du Grand Chêne.
Et Dejaenat préconise la mise en œuvre d’autres outils pour développer le logement social à Saint-Maur, pas au détriment d’un monument de la nature, unique.
Dejaenat a demandé une entrevue au Préfet pour lui faire part de ses contributions et des informations relatives à la bienveillance dont le promoteur semble bénéficier.
Au fait, pourquoi la ville de St-Maur n’a pas mis en cause ce nouveau PC qui densifie la parcelle et met en danger le Grand Chêne ? Comme l’indique l’article du Parisien cité plus haut, la Mairie estime que la Préfecture a été conduite à «instruire et à délivrer un permis de construire deux fois plus dense que le projet initial»
7 décembre2024, rassemblement devant la parcelle du Grand Chêne de Saint-Maur-les Fossés à l’ appel du Collectif pour la défense des jardins et espaces naturels du Val de Marne pour protester contre une nouvelle construction près de cet arbre multicentenaire. Denis Laurent et Philippe Vergez de Dejaenat94.org, Martine Sorba du GNSA @Photo Rémi GruberPhilippe Vergez, Denis Laurent de DEJAENAT94.org et Georges Feterman de l’association A.R.B.R.E.S @Photo Rémi Gruber@ Photo Elodie R.@ Photo Elodie R.@ Photo Elodie R.@ Photo Elodie R.Panneau Signalant le Grand Chêne posé par l’association Dejaenat – @ Photo P. Vergez
Voici les poèmes lus lors de la manifestation pour défendre le Grand Chêne, le 7 décembre 2024 – Ce sont des poèmes de Jean Lavoué (1955-2024), qu’on peut retrouver sur son blog L’enfance des arbres
J’ai demandé à l’arbre ce matin De m’aider à ciseler un poème Il m’a d’abord parlé du vent Au souffle imprévisible Puis de l’hiver quand seules les branches nues Fouaillent en vain le ciel Et encore de la sève dont la nuit silencieuse Irrigue tous les mots Puis il s’est tu longuement Me laissant supposer un obscur travail de racines Et c’est alors que j’ai cru sentir Sous l’écorce de mes doigts Percer le premier bourgeon Et s’envoler l’oiseau dont le chant Annonçait déjà le printemps. Jean Lavoué – 28 décembre 2022
Comme l’arbre au printemps, Tu gardes en toi Les cicatrices de l’hiver. Ton chant n’a rien oublié Des terres jonchées de feuilles. Des gels et des orages, La peau de tes mots conserve Une entaille inconsolable. Pourtant l’espérance y surgit De saisons désolées. Dès les premières fleurs Tu reconnais entre les branches Tes couleurs familières. Déchirant l’écorce, Une force rassurante s’allie Au silence des racines. C’est ainsi que tu t’assures Une nouvelle fois Du triomphe de la vie. La sève du poème Signe en toi La persistance de la joie. Jean Lavoué – 20 mars 2021
Chaque arbre qui brûle Est le témoin blessé De notre commune fragilité. Le protéger, C’est prendre soin de nous-mêmes Et de notre avenir. Toute vie souffre avec ces milliers De nids d’insectes et d’oiseaux, Ces innombrables couchettes de chevreuils, Calcinés. Aurons-nous apporté aujourd’hui Les quelques gouttes précieuses et nécessaires Pour éteindre partout l’incendie, Accompli notre part du colibri ? Les rares mots Tirés du puits de nos silences Auront-ils le goût des larmes Pour consoler ? Ce n’est pas seulement notre maison qui brûle Mais c’est le plus intime de nous-mêmes, Cela qui grandit avec nous Et dont nous ne sommes pas séparés. Quand prendrons-nous le temps De contempler l’écorce de nos compagnons d’infortune, D’écouter leur murmure, Plutôt que de rouler à tombeau ouvert, Seuls, vers notre démesure Et notre nuit ? Jean Lavoué, 12 août 2022
Comme l’arbre Tu apprends à faire silence A faire corps Avec l’hiver A ne pas te hâter De fleurir A te retirer parfois Sous l’écorce Dans l’attente Des bourgeons à venir Jean Lavoué – 7 janvier 2020
Le samedi 7 décembre 2024 à 10h45 h, rassemblons nous devant la parcelle du Grand Chêne de Saint- Maur pour protester contre une nouvelle construction près de cet arbre multicentenaire !(communiqué de presse ici)
Le 2 juillet 2024, la Préfecture attribuait un nouveau Permis pour ce terrain, au même promoteur faussaire Joaquim Dos Santos qui avait fait « signer » ses Permis par un architecte décédé. Nous avions alors déposé un recours gracieux pour demander l’annulation de ce nouveau Permis qui ne respecte pas le Plan d’Urbanisme sur de nouveaux points et qui menace ce monument arboré historique ! Son système racinaire fragile serait compressé et sectionné, et l’arbre mis en péril par toute construction et les travaux qu’elle nécessite.
Sans réponse à notre recours gracieux après 2 mois, ce silence équivaut à un refus de nous entendre. Soutenus par nos partenaires, A.R.B.R.E.S, FNE, LPO, GNSA, nous allons déposer un recours contentieux devant le Tribunal Administratif dans les prochains jours.
Sur place le 7 décembre, dans une ambiance conviviale, nous allons dénoncer les responsabilités, celles du promoteur Dos Santos poursuivi en correctionnelle, sa société la SCCV ARBORESCENCE 70, et celles de la ville de St-Maur qui garde un silence complice. Ajoutons celles dorénavant de la Préfecture. Nous partagerons les dernières nouvelles, et vous proposerons de nous organiser pour protester et ne pas laisser faire la destruction de notre patrimoine commun.
MOBILISONS-NOUS nombreux et nombreuses le 7 décembre, faisons pression sur l’administration, alertons la population de ce qui menace cet arbre majestueux. RDV à 10h45 au 70 avenue du General Leclerc à Saint Maur des Fossés.
Nous aurons besoin de monde pour ce rassemblement que nous voulons festif et joyeux, malgré les dangers qui menacent le Grand Chêne. Si vous avez des relais dans la Presse, partagez cet événement avec eux.
PLAN MASSE DU NOUVEAU PERMIS DE CONSTRUIRE : Le promoteur minimise la taille de cet arbre classé « Remarquable » et oublie de mentionner les racines.Extrait du Plan d’Urbanisme : « L’abattage, l’élagage et toute autre atteinte à l’intégrité de ces arbres (racines etc…) sont interdits »
Désormais, le grand chêne de Saint-Maur est signalé grâce au panneau pose par notre association : si vous passez par la, photographiez et partagez cette image sur les réseaux
Dans le JT de France 2 du 29 novembre, il était question de la protection des arbres et on y a vu le Grand Chêne de Saint Maur, toujours menacé par le promoteur SCCV Arborence 70, dont les programmes sont commercialisés par AD Icone à Saint Maur des Fossés.
Début septembre, nous avions déposé un recours gracieux pour demander à la Préfecture d’annuler le nouveau Permis de Construire accordé pour la parcelle du Grand Chêne. Après 2 mois d’attente, toujours pas de réponse. Ce silence équivaut à un refus de notre demande. Nous allons donc déposer un recours « contentieux », devant le Tribunal Administratif de Melun. Nous prévoyons aussi un rassemblement devant le Grand Chêne courant décembre 2024.
Il semble que la plus grande confusion règne concernant le projet de voies Altival. Initialement prévu pour être une ligne de bus à haute qualité de service (comme le TVM), Altival s’est transformé petit à petit en « voies » pour permettre aux bus des quartiers de Ormesson, Chennevières, Champigny, Villiers, Bry et Noisy le Grand de circuler plus régulièrement (en les détournant)
Après l’enquête publique de 2016, ALTIVAL a rétréci. Ces voies pour bus iront de Champigny, près du Mc Do de Chennevières, à Bry sur Marne, près du Burger King. La Route 66 des Fast Food, mais en bus.
En effet, tout laisse penser que le Trans Val De Marne Est (TVM – Est) est abandonné. La rumeur courait depuis plus de 10 ans, avec l’opposition de la Ville de Saint Maur et le manque d’entrain des autres communes. La déclaration d’utilité publique du TVM Est, qui était valable jusqu’au 8 juillet 2024, n’a pas été prorogée. Nous avons obtenu confirmation de la part de la Préfecture de Seine Saint Denis.
Le TVM-Est n’existe plus, et le tracé commun ALTIVAL – TVM-Est non plus, de Bry Sur Marne à Noisy le Grand Mont d’Est.
Ce qui devait un grand projet de ligne de bus, de Sucy En Brie à Noisy le Grand, est désormais une voie pour bus de 4km, qui part de nulle part et qui va nulle part.
Sur la branche de Villiers, il n’y a aucune ligne de bus programmée, et aucun bus existant n’est prévu pour être détourné pour circuler sur les voies ALTIVAL.
Côté Champigny, les lignes de bus existantes n’ont pas l’air de devoir bouger, à moins de priver les habitants de Villiers et des quartiers Nord de desserte ? Car si on détourne les bus pour passer dans les friches de l’ex VDO, alors on éloigne les habitants des arrêts, voire, on supprime des parties de trajets ?
Quand à la gare de Bry Villiers Champigny de la ligne 15 et sa correspondance avec la ligne E, elle n’est desservie par aucun bus à ce jour. IDF Mobilités a peut-être des projets, mais on ne les connait pas.
ARRETONS LE CHANTIER D’ALTIVAL !
Le budget total d’ALTIVAL est chiffré par IDF Mobilités à plus de 200 millions d’euros pour une voie de 4 km soit 55 fois le prix d’1 km d’autoroute.
Le budget comprend les voies, un boulevard pour partie déjà annulé par le CD94, 2 ouvrages d’art au-dessus des voies SNCF et la création de nouvelles lignes, toujours pas étudiées à ce jour et qui ne traverseront pas les quartiers populaires, qui ont besoin de désenclavement.
NOTRE PROPOSITION DE NAVETTE POUR 4 Quartiers Prioritaires Politiques de la Ville (QPV)
Nous demandons au Gouvernement, au Conseil Départemental du Val de Marne et de Seine Saint Denis, à La Région, de renoncer aux voies ALTIVAL et de réorienter une partie des budgets prévus pour ALTIVAL pour créer une vraie navette de bus servant à désenclaver les quartiers de Coeuilly, Le Bois l’Abbé (QPV), Les Mordacs (QPV), Le Plateau (QPV), et pas loin de de L’Egalité (QPV) en aménageant les 3km de voiries existantes, par des couloirs à voie uniques à l’approche des intersections, voire des voies bidirectionnelles, pour éviter de gros travaux de chaussées.
Cette navette « BB » du Bois l’Abbé à BVC permettrait de rejoindre la future gare Ligne 15 de Bry-Villiers-Champigny (BVC) en moins de 25 minutes.
Le projet de navette à budget réduit, la ligne BB, Bois l’Abbé <-> BVC permettra de soutenir des quartiers pauvres qui en ont besoin et les habitants des quartiers traversés, soit au total 20 000 habitants.